Alela Diane: un retour aux sources
La chanteuse et compositrice californienne Alela Diane revient sur son premier album de musique folk The Pirate’s Gospel en y incluant dix nouveaux titres inédits pour une version deluxe. Depuis 2007, elle nous a fait connaître de nombreuses chansons, en nous plongeant dans l’univers d’une folk spirituelle grâce à une voix au ton grave et envoûtant.
Aux prémices d’une folk simple et naturelle
C’est avec une voix superbe et une simplicité dans l’accompagnement que s’écoutent les nouveaux titres d’Alela Diane. Cette version deluxe sort peu de temps après son dernier album Cusp et permet à la chanteuse d’entamer une tournée dans plusieurs villes d’Europe pour ainsi y présenter ses nouvelles chansons.
Originaire de Nevada City, ce premier album intitulé The Pirate’s Gospel lui avait valu un très beau succès, surtout en France. Ensuite, Alela Diane a propose un nouvel album dont l’atmosphère se veut bercée par la musique country. Dès la première écoute, la sensation de se trouver en huit-clos, en face à face avec elle est palpable. Cette simplicité provoque une inlassable envie d’en écouter les titres.
Reine indétrônable de la folk américaine
Ce 26 octobre 2018, la version deluxe sort enfin, avec dix titres qu’elle avait gardés secrets depuis toutes ces années. Sa voix est un peu plus mature. Toutefois, la chanteuse ravive des souvenirs anciens d’écoute de ses premiers morceaux, tels que The Rifle, un titre sombre chanté sur un ton très léger, ainsi que Foreign Tongue, une chanson entamée simplement avec une voix, une guitare et des sifflements. La plus appréciable restera The Pirate’s Gospel, une ode à l’image de son pays.
L’atmosphère générale garde cette même ambiance d’une folk épurée avec la voix mise en avant. Alela Diane explique que ses nouvelles chansons ont été composées alors qu’elle avait à peine 20 ans. Elle séjournait alors dans le sud de la France lors de vacances, dont elle évoque le souvenir dans la chanson Gypsy Eyes.
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Un beau pari réussi
Pour accompagner cette sortie d’album, elle a donné un concert au Trianon, à Paris. Alela Diane s’est présentée dans un univers soft, où sa voix n’a pas besoin d’ajouts superflus. Superbe voix, d’ailleurs, sans fautes de goûts. Lors du concert, elle semblait avoir encore du mal à croire qu’elle était bien à Paris. Et nous, spectateurs, nous avons découvert une autre Alela Diane, en nous plongeant dans l’imaginaire de sa campagne américaine.
Marie Laplante
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